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Lutter contre la précarité énergétique Nos missions

Un impératif social, mais aussi écologique

Engagement historique de Gefosat, la lutte contre la précarité énergétique est désormais reconnue comme un objectif essentiel des lois traitant des questions énergétiques en France. C’était pourtant loin d’être gagné…

Située à la croisée de plusieurs champs d’intervention, la faire émerger en tant qu’objet de recherche, puis de politiques publiques dédiées, a nécessité un travail de longue haleine. Issue des milieux de la santé publique en Grande-Bretagne, la lutte contre la précarité énergétique à la française a davantage été définie et revendiquée par les acteurs du monde de l’environnement.

Soutenus par l’ADEME, portés par le CLER-Réseau pour la transition énergétique et la Fondation Abbé Pierre, le manifeste “Habitat, précarité sociale et énergie”, puis la création du réseau RAPPEL*ont su fédérer des réseaux nationaux issus de l’action sociale, du logement et de l’écologie. Ce réseau a contribué à décloisonner les approches, les acteurs et enfin les politiques publiques.

* RAPPEL : Réseau des Acteurs de la Lutte contre la Pauvreté et la Précarité Energétique dans le Logement.

Lutter contre la précarité énergétique paragraphe 1
Lutter contre la précarité énergétique paragraphe 2

Décloisonner: le maître mot !

C’est le seul moyen de rencontrer les travailleurs sociaux qui ont pour métier d’œuvrer au quotidien à l’amélioration des conditions de vie de chacun·e, à permettre l’accès aux droits de toutes et tous.

Pour cela, Gefosat a proposé au Département de l’Hérault et à l’ADEME dès la fin des années 90 d’expérimenter un partenariat étroit entre les services de l’action sociale et les thermicien·nes. Choc des cultures ? Très vite, la nécessité d’animer ensemble cette expérimentation a permis de s’attaquer aux fameuses cloisons. 

Il en reste, bien sûr, notamment dans le domaine de la santé ; mais aujourd’hui, dans l’Hérault comme ailleurs, la précarité énergétique est une réalité visible et aucun acteur de l’énergie, de l’habitat ou de l’action sociale ne s’interroge sur la nécessité de s’y attaquer.

L’aide à la rénovation des logements a totalement digéré cet impératif et même s’il y a encore du chemin à faire en ce qui concerne l’ambition des rénovations. Les passoires thermiques, souvent occupées par des ménages pauvres, sont désormais clairement identifiées comme la cible prioritaire des politiques de rénovation énergétique, dans lesquelles Gefosat s’est engagée depuis plus de 20 ans. 

Décloisonner : le maître mot !

C’est le seul moyen de rencontrer les travailleurs sociaux qui ont pour métier d’œuvrer au quotidien à l’amélioration des conditions de vie de chacun·e, à permettre l’accès aux droits de toutes et tous.

Pour cela, Gefosat a proposé au Département de l’Hérault et à l’ADEME dès la fin des années 90 d’expérimenter un partenariat étroit entre les services de l’action sociale et les thermicien·nes. Choc des cultures ? Très vite, la nécessité d’animer ensemble cette expérimentation a permis de s’attaquer aux fameuses cloisons. 

Il en reste, bien sûr, notamment dans le domaine de la santé ; mais aujourd’hui, dans l’Hérault comme ailleurs, la précarité énergétique est une réalité visible et aucun acteur de l’énergie, de l’habitat ou de l’action sociale ne s’interroge sur la nécessité de s’y attaquer.

L’aide à la rénovation des logements a totalement digéré cet impératif et même s’il y a encore du chemin à faire en ce qui concerne l’ambition des rénovations. Les passoires thermiques, souvent occupées par des ménages pauvres, sont désormais clairement identifiées comme la cible prioritaire des politiques de rénovation énergétique, dans lesquelles Gefosat s’est engagée depuis plus de 20 ans. 

Lutter contre la précarité énergétique paragraphe 2

La sobriété n’est pas la privation... Et vice versa

Dérégulation des prix de l’énergie et précarité ne font pas bon ménage. Restriction de chauffage, coupures et réductions de puissance sont inacceptables et bien loin de l’idéal de transition énergétique solidaire que nous portons.  Mais l’urgence sociale se heurte au temps long de la rénovation des logements, que nous avons portée (à juste titre) comme la solution de fond pour éradiquer la précarité énergétique. 

Nous devons par conséquent innover pour inventer des réponses, poursuivre l’accompagnement des ménages vers la rénovation mais aussi renforcer nos interventions notamment auprès des locataires et des travailleurs sociaux pour les outiller au mieux au quotidien. 

Lutter contre la précarité énergétique paragraphe 3